Le programme

D’après le film d’Abbas Kiarostami
Texte : Abbas Kiarostami
Mise en scène : Guilda Chahverdi
Spectacle en langue Persane surtitré

Mardi 5 novembre, 20h (soirée d’ouverture)
Théâtre-Cinéma Paul Éluard, Choisy-le-Roi
Mercredi 6 novembre, 19h30
Espace Culturel André Malraux, le Kremlin-Bicêtre
Jeudi 7 novembre, 20h30
Théâtre Antoine Watteau, Nogent-sur-Marne
Samedi 9 novembre, 18h
Théâtre des quartiers d’Ivry – CDN du Val-de-Marne
Dimanche 10 novembre, 16h
Théâtre des quartiers d’Ivry – CDN du Val-de-Marne
Mardi 12 novembre, 20h
Créteil – Maison des Arts
Mercredi 13 novembre, 20h
Créteil – Maison des Arts
Jeudi 14 novembre, 20h30
Centre des bords de Marne, Le Perreux sur Marne
Vendredi 15 novembre, 20h30
Centre culturel Aragon-Triolet, Orly
Samedi 16 novembre, 20h30
Théâtre studio, Alfortville

Un enfant, puis cinq femmes viennent s’asseoir tour à tour à côté de Mania, au volant de sa voiture.
Dans l’espace clos du véhicule, la parole se libère. Entre la conductrice et ses passagères, un lien s’établit qui révèle tout un monde : la violence des hommes envers les femmes dans une société où elles doivent se cacher, se taire. La mise en scène de Guilda Chahverdi nous permet de mesurer le contraste entre l’agressivité de l’espace extérieur et l’hospitalité de l’espace privé, la voiture, propice à la confession. Par le biais des trajectoires intimes de ces femmes iraniennes, Ten aborde les grands thèmes de l’existence : la famille, la religion, l’éducation, la sexualité, l’amour et nous donne à voir le combat héroïque et quotidien des femmes iraniennes pour exister

Texte : Delphine De Vigan
Mise en scène : Fabien Gorgeart

Mardi 5 novembre, 20h30
Théâtre de Rungis
Jeudi 7 novembre 2024, 20h30
Le POC ! Alfortville
Mardi 12 novembre, 20h30
Théâtre de Saint-Maur

Michka était parolière, les mots étaient sa grande affaire et voici que désormais ils lui échappent. Victime d’aphasie, elle est placée dans un Ehpad où l'attend une nouvelle vie rétrécie et parfaitement réglée.
Marie, sa jeune voisine, vient la voir tous les jours pour l’écouter, lui parler, mais demeure impuissante face à l’inexorable diminution de Michka. Et puis il y a Jérôme, l’orthophoniste, qui vient aider la vieille dame car les mots « s’enfouillent » ; « s’enfuitent », alors elle les réinvente. Michka a une idée fixe : elle voudrait retrouver, avant de mourir, le couple de La Ferté-sous-Jouarre qui a sauvé, pendant l’Occupation, la petite fille juive qu’elle était. Elle voudrait leur exprimer sa gratitude.

À partir de 5 ans
Compagnie Monstre

Vendredi 8 novembre, 10h
Scène Prévert, Joinville-le-Pont
Vendredi 8 novembre, 14h30
Scène Prévert, Joinville-le-Pont
Samedi 9 novembre, 17h
Scène Prévert, Joinville-le-Pont

Dans la pure tradition des numéros de cabaret, le grand magicien Kosmao s’avance avec son assistant Goupil. Les tours de magie s’enchainent mais la mécanique va se gripper car goupil est un assistant rebelle. Il faut dire qu’il était d’abord un renard, puis une écharpe avant de faire ce métier.
Tout droit sorti du précédent spectacle d’Etienne Saglio « le bruit des loups », le personnage de goupil à la fois renard / écharpe / assistant / marionnette à fil, s’émancipe pour nous transporter dans un univers qui tient à la fois du film d’animation et des numéros de magie surannés du siècle dernier.

Compagnie Lieux-Dits

Samedi 9 novembre, 20h
Théâtre La Rue, Mandres-les-roses
Dans le cadre de la saison culturelle de Villecresnes
Samedi 23 novembre, 20h30
La Grange Dimière - Théâtre de Fresnes

« Si vous avez un jour voulu écrire une lettre à quelqu’un sans jamais le faire, parce que vous n’avez pas osé, pas su, pas pu, ou pas réussi à aller jusqu’au bout, racontez-la moi et je l’écris pour vous. » C’est à partir de ce postulat que David Geselson a conçu « les Lettres non-écrites » qui depuis se déplacent de ville en ville à la rencontre des habitantes et des habitants. Les sessions d’écriture ont toujours lieu dans la journée, puis la forme théâtrale se prépare en début de soirée avec l’équipe de la compagnie Lieux-Dits. Une dizaine est lue chaque soir. Les lettres du jour se mélangent à celles d’autres villes : Arles, Toulouse, New-York, Saintes, Lorient, Duclair, Fresnes, Mandres les roses… Une communauté des mots invisibles se construit au fil des lieux. Une communauté des maux aussi, qui traverse le temps.

Collectif Mind the Gap

Vendredi 15 novembre, 20h
Théâtre Jean-François Voguet, Fontenay-sous-Bois
Vendredi 22 novembre, 20h30
Théâtre Romain-Rolland, Villejuif
Vendredi 13 décembre, 20h30 (soirée de clôture)
André-Malraux - Théâtre de Chevilly-Larue

Un groupe de jeunes scouts établi son campement dans un bois. Les adolescents jouent à se faire peur, la nuit tombe, un orage éclate… tous les codes du film d’horreur sont au rendez-vous. Puis, sans transition nous sommes transportés dans une cuisine ou un meurtre se prépare, clin d’œil appuyé à la scène d’ouverture de « scream ». La scène recommence encore et encore, comme si la protagoniste était enfermée dans une spirale infernale, à ceci près que sur le plateau se dévoile peu à peu la fabrique artisanale du meurtre. À chaque recommencement, les modalités du meurtre changent, l’effroi se change en rire ou plutôt se mêle à lui. Les mécanismes narratifs traditionnels du film d’horreur se détricotent. Les coulisses du tournage se révèlent progressivement à grand renfort d’effets spectaculaires, de bruitages divers et de giclées de sang.

Compagnie Alexandre
Texte : Milène Tournier

Vendredi 15 novembre, 20h30
Espace culturel Dispan de Floran, L’Haÿ-les-Roses
Jeudi 28 novembre, 20h
Nouveau Gare au théâtre, Vitry-sur-Seine

L’autrice Milène Tournier et la metteuse en scène-interprète Léna Paugam s’étonnent de la disparition progressive des larmes dans le monde moderne et se demandent comment le temps court et s’arrête parfois. Dans quelle mesure les lamentations sèches de la femme qui nous parle sont-elles contraires au sens de l’histoire ? Celle qui parle a 35 ans mais pourrait en avoir mille. Elle fait partie de ces gens qui traversent le monde en invisibles, qui existent sur les marges. Elle occupe ses journées avec les vieux de son immeuble. D’un appartement à l’autre, celui de Madame A, de Monsieur B, de Monsieur C, elle peuple les solitudes et met son corps au service des solidarités muettes. Depuis la tour de banlieue où elle habite, immobile depuis vingt ans, restée là à attendre celui qui est parti, elle observe les nuages, collectionne des phrases, regarde des vidéos zéro-vues sur YouTube, et médite chaque jour sur ce qui reste et ce qu’on oublie.

Compagnie La Boîte à sel

Jeudi 21 novembre, 10h et 14h30
Théâtre Antoine Watteau, Nogent-sur-Marne
Vendredi 22 novembre, 10h et 14h30
Théâtre Antoine Watteau, Nogent-sur-Marne
Samedi 23 novembre, 16h
Théâtre Antoine Watteau, Nogent-sur-Marne
Mercredi 27 novembre, 10h
Centre culturel Aragon-Triolet, Orly
Jeudi 28 novembre, 10h et 14h30
Centre culturel Aragon-Triolet, Orly
Vendredi 29 novembre, 10h et 14h30
Centre culturel Aragon-Triolet, Orly
Jeudi 12 décembre, 10h et 14h30
La Grange Dîmière – Théâtre de Fresnes
Vendredi 13 décembre, 10h et 14h30
La grange Dîmière – Théâtre de Fresnes
Dimanche 15 décembre, 10h30
La grange Dîmière – Théâtre de Fresnes

Il entre avec sa locomotive sous le bras, dans sa cabane-atelier, son havre à lui. C’est là qu’il s’est fabriqué un monde, une base arrière d’où il peut s’évader sans bouger. Parce que lui, ce qu’il aime c’est être entouré de sons, de mouvements et d’histoires qu’il s’invente. Alors il trace des pistes et monte des circuits où il dépose des petits trains à moteur, pour que ça tourne, à l’infini. Avec sa bouche et sa voix, il leur fabrique des voyages, ouvre des espaces, des chemins sonores et laisse son empreinte vocale se déployer et flotter comme la fumée de ses locos. Il réinvente l’idée même du voyage, le sien sans cesse renouvelé, a capella et à dix doigts, odyssée miniature et pourtant extraordinaire d’un étrange chef de gare, géant délicat veillant sur son monde minuscule.

Compagnie La Traversée
À partir de 8 ans

Dimanche 24 novembre, 16h
Théâtre des 2 rives, Charenton-le-Pont
Lundi 25 novembre, 10h (séance scolaire)
Théâtre des 2 rives, Charenton-le-Pont

Un enfant vit seul dans une forêt pendant dix ans. Il arrive un jour sur la place d'une grande ville, complètement perdu. Des passants l’entourent, et lui proposent de l’aider. Il ne répond rien. Il y a dans son regard et sa démarche quelque chose de pas tout à fait humain. Que va-t-on faire de lui ? 
On appelle « enfants sauvages », des enfants qui ont grandi seuls dans un milieu exclusivement animal. On a souvent du mal à croire que leurs histoires, si extraordinaires, puissent être vraies. Mais dans leur vérité, et avec toute leur puissance dramatique, elles nous interpellent sans détour sur ce que « grandir » veut dire.

Compagnie Coup de Poker

Vendredi 29 novembre, 10h et 14h30 (scolaires)
Centre des bords de Marne, le Perreux-sur-Marne 
Samedi 30 novembre, 16h
Centre des Bords de Marne, le Perreux-sur-Marne
Mardi 3 décembre, 10h et 14h30 (scolaires non accessible, uniquement les pros)
Théâtre Gérard Phillipe, Champigny-sur-Marne
Mercredi 4 décembre, 15h
Théâtre Gérard Philipe, Champigny-sur-Marne

Le jour de la rentrée, un copain demande à Icare, 4 ans et demi, s'il est cap de sauter du muret. Parcequ'il a en tête les recommandations de son père, il n'ose pas faire le grand saut. Le soir venu, il raconte à son papa les moqueries de ses camarades. Icare se rend compte qu'il n'est capable de rien : de sauter du muret parce que c'est trop haut, de mettre la table parce que les couteaux ça coupe... il décide alors de grandir, et dès le lendemain il sautera. Malgré ses peurs et les recommandations de son père, il tente le coup... un saut de rien du tout, un saut un peu triché, mais il tente le coup... Et voilà qu'il découvre des ailes qui lui poussent dans le dos et grandissent dès qu'il prend un risque. Démarre alors pour lui et son père une aventure hors du commun : celle d'une quête identitaire, une ode au désir et à l'inconnu.

Compagnie Théâtre Déplié

Vendredi 6 décembre, 20h
Salle des fêtes de Gentilly
Samedi 7 décembre, 18h
Espace Jean Vilar, Arcueil

Bême est un adolescent qui, bien que tout à fait intégré et adapté à son environnement, bien qu’aimé de sa famille et de ses amis, bien que bon élève à l’école, rend des feuilles blanches à la fin de chaque devoir sur table. Dans un dispositif quadri-frontal, encadrant un espace de jeu volontairement vide, les trois acteurs donnent la parole à tour de rôle, à tous les personnages du récit. Écrite à partir d’improvisations, la pièce d’Adrien Béal assèche la parole, la met en relation avec le silence. Lors de la représentation, le canevas est serré et les mots peuvent changer, ou ne pas être dits. Les acteurs recréent les uns pour les autres le vide entre les mots, celui qui renvoie au vertige provoqué par la page blanche.

Robert de Profil

Vendredi 8 novembre, 20h
Studio Théâtre, Vitry-sur-Seine

Le mot grec symposion, traditionnellement traduit en français par « banquet » désigne une institution de la vie grecque : le moment où un groupe d’amis, adultes et citoyens, après s’être restaurés, partagent le plaisir de boire tout en discourant, en chantant, en écoutant des musiciens, parfois même en regardant un spectacle.
Cette cérémonie collective unit, selon un dosage variable, le plaisant au sérieux.

Robert de Profil

Mercredi 20 novembre, 19h
Théâtre Jacques Carat, Cachan

Au début du IVe siècle avant notre ère, le poète tragique Agathon organise un banquet pour fêter sa victoire au concours de tragédie qui a eu lieu l’avant-veille. Parmi les invités le sophiste Pausanias, le poète comique Aristophane et Socrate. Comme les têtes sont encore lourdes de la beuverie de la veille, on décide pour passer agréablement le temps de faire à tour de rôle, le plus beau discours possible sur l’Amour (Éros)

Robert de Profil

Dimanche 8 décembre, 18h
Espace Sorano, Vincennes

Ion est un célèbre rhapsode qui vient de remporter un concours de déclamation à Épidaure. Sa célébrité il la doit à son excellence dans les récitations du poète Homère. Artiste itinérant, il arrive ce jour à Athènes pour vendre ses services. La réputation qui le précède est celle du meilleur entre tous les rhapsodes grecs. Il tire de ce titre une grande vanité que Socrate va s’attacher à démonter.